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Comment se projette la génération Z dans le monde du travail ?

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Après avoir fait couler beaucoup d’encre et bousculé certaines pratiques managériales, la génération Y se fait concurrencer par la petite dernière, celle que l’on appelle déjà la génération Z, et dont font partie les jeunes nés après 1995.

Comment ce définit la génération Z dans le monde du travail ?

Ils sont nés dans les années 90, ils ont entre 16 et 25 ans et ils arrivent massivement sur le marché du travail. On peut dire aussi qu’ils sont nés devant un ordinateur et ont pour conséquent un cerveau qui fonctionne différemment du nôtre : adapté aux écrans, leur cerveau est constitué d’un véritable TGV cérébral qui relie leur oeil à leurs doigts et qui leur permet une grande rapidité d’exécution.

En organisation, ils ont un goût pour le collectif, loin de l’hyper-individualisme de la génération Y. Ils sont débrouillards, pragmatiques, entrepreneurs et leur métier devra se faire par passion. La mobilité à l’international et la variété de postes sont des marqueurs forts de la nouvelle génération Z.

Par contre, ils vont donner du fil à retordre aux managers en renforçant les traits de caractères que l’on voyait déjà apparaître chez la génération Y et notamment ce fameux rejet de l’autorité verticale et ce besoin d’autonomie.

Mais comment cette génération ce projette-t-elle dans le monde du travail ?

Pour répondre à cette question j’ai décidé d’interviewer plusieurs personnes nées après 1995 et en m’appuyant sur des informations multiples à ce sujet et voici ce qu’il en ressort.

La génération Z se méfie du monde de l’entreprise qu’ils imaginent génératrice de stress, avec une mauvaise ambiance et des managers dont la seule tâche est de « mettre la pression ». Pour eux, travailler en s’amusant est important et les entreprises doivent s’efforcer de varier les tâches et d’incorporer de nouveaux objectifs chaque jour. La génération Z veut s’accorder du temps pour ses loisirs et refuse d’adopter les mêmes rythmes de travail que leurs prédécesseurs, car ils souhaitent laisser une place à leur vie privée. La sévérité et les ordres les font fuir. Ils réclament de la part d’un patron la confiance, l’écoute et la patience. De plus, la prise de risque au niveau professionnel est inhérente à leur façon de vivre.

Beaucoup de jeunes souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat plutôt que d’évoluer en tant que salarié dans une entreprise. C’est aussi le message que souhaite apporté cette génération Z.

Le boom de l’entrepreneuriat n’est pas prêt de s’arrêter et c’est maintenant qu’il faut anticiper ces bouleversements en matière de recrutement. Recruter un freelance et se tourner vers des compétences indépendantes ne doivent plus faire peur aux recruteurs. Et on ne parle pas simplement de travail flexible mais de véritable bouleversement dans la manière d’aborder un recrutement. Demain, vous ne recruterez pas un talent mais une compétence en mode projet.