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L’Alternance : nouvelle source de recrutement pour les entreprises ?

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Et si l’alternance était « LA » solution tant pour résoudre la pénurie croissante de candidats, que pour former de jeunes étudiants à nos métiers au sein même des entreprises.

Cette formule doit se finaliser par du gagnant-gagnant, mais cependant certaines règles seront à respecter. Et ce autant côté étudiant que côté employeur.

Toutes les entreprises peuvent y avoir recours, et tous les étudiants, du CAP au Bac +5. Et surtout, la quasi-totalité des formations sur le marché peuvent être faites en alternance.

L’alternance recouvre deux types de contrats : le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation.

Le contrat d’apprentissage peut durer de 6 mois jusqu’à 4 ans, alors que le contrat de professionnalisation s’étale de 6 à 12 mois (voire 24 mois dans certaines branches).

Il est à noter que l’étudiant sous contrat devient – dans le cadre de son contrat – un salarié à part entière de l’entreprise, suivi conjointement par l’entreprise, mais aussi par son école…

Côté financier, il existe de nombreux avantages tant côté entreprise que coté étudiant. En effet, l’étudiant est rémunéré pendant cette période de formation, mais à un coût pour l’entreprise bien inférieur à celui d’un salarié classique.

Côté formation, l’étudiant peut suivre sa formation théorique dans son établissement sur un rythme alterné (par semaines ou par journées dans une semaine). Le temps passé en entreprise lui permet alors d’être formé de manière concrète et opérationnelle à son futur métier, de mettre en application son apprentissage théorique, et de se confronter à la vie de l’entreprise qui l’accueille.

Côté entreprise, il faut bien être conscient que l’accueil d’un alternant n’est pas une mince affaire. Il faut en effet se rendre disponible, nommer un tuteur, se sentir et être responsable des alternants en place. La confrontation des générations peut alors s’avérer difficile et compliquée à gérer.

L’entreprise devra aussi s’assurer de l’assiduité de l’étudiant tant en entreprise qu’à l’école, sous peine d’être pénalisée financièrement.

Il faudra toutefois faire attention pour l’entreprise à procéder – comme pour n’importe quel salarié – à un « bon recrutement ». Recruter un étudiant n’est pas à prendre à la légère, en effet il n’y a pas d’antériorité, les expériences précédentes ne sont pas toujours probantes, et nous sommes toujours confrontés à un « étudiant ».

Au bout de ce parcours, il n’est pas rare que l’étudiant soit recruté par l’entreprise accueillante, et les deux seront alors gagnants. L’entreprise y gagne un nouveau salarié complètement formé autant sur son métier que sur la vie de l’entreprise, et l’étudiant aura pu progressivement se former à la vie de l’entreprise tout en étant soutenu financièrement.