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Le nécessaire accroissement du taux de féminisation dans nos métiers

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Pour mémoire, la parité homme femme à été votée en 2000 en politique (pas vraiment encore appliquée !) et le Code du travail Article L. 1132-1 encadre parfaitement tout risque de discrimination (dont celle « homme-femme »)

Pourtant, force est de constater que dans nos métiers de la SUR-SEC, nous sommes à la préhistoire de la parité homme-femme

Nous le constatons au quotidien, que ce soit dans les fonctions commerciales, marketing, technique, très peu de femmes font partie de notre quotidien professionnel. Et nous même, en recrutement, déplorons le manque de présence féminine dans nos candidats !

Culture masculine, manque d’attractivité de nos métiers, … pourtant de nombreux atouts devraient vous attirer mesdames : pénurie de compétences, rééquilibrage des forces en présence, intégration et ouvertures aux nouvelles technologies, marché en accroissement, …

Un récente enquête du SVDI indique que seules 7.3% de femmes sont présentes dans nos métiers. Et, pour enfoncer le clou, le peu de femmes présentes sont au ¾ en Back Office ; donc seules ¼ sont sur le terrain ou en production

Comment féminiser nos métiers,

Prenons l’exemple d’un secteur assez peu éloigné du notre, celui des ascensoristes, traditionnellement masculin, technique, réglementé, terrain, … et qui, comme nous, a connu une croissance significative intégrant de nouvelles technologies et encadré par un environnement normatif contraignant avec un manque de main d’oeuvre, notamment sur les équipes techniques (et commerciales). Pourquoi aussi peu de femmes dans ce secteur :

·Manque d’attractivité des métiers « techniques », peu de femmes choisissent une filière Bac Pro ou BTS Maintenance des systèmes Mécaniques

·Le recrutement des techniciens, « culturellement » attribué à des hommes.

·Le métier d’ascensoriste, « c’est pas un métier de femme », !!!

Pour développer la féminisation de ce secteur (et faire face à une pénurie de compétences), un des leaders du secteur a donc créé des partenariats avec des organismes publics dédiés « emploi & formation » (Pôle Emploi, GRETA, …) afin de lancer des formations qualifiantes. Les candidates qui ont ainsi été sélectionnées ont suivi une formation technique assurée par le Greta, financée par Pôle Emploi. A l’issue de la formation, une fois leur diplôme acquis, elles ont été embauchées en CDI et poursuivent désormais leur carrière dans ce secteur ! CQFD. Beaucoup de volonté, un peu de moyens et de temps, et c’est fait !!!

Voilà donc un bel exemple et une belle source d’inspiration pour notre secteur d’activité.

souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat plutôt que d’évoluer en tant que salarié dans une entreprise. C’est aussi le message que souhaite apporté cette génération Z.

Le boom de l’entrepreneuriat n’est pas prêt de s’arrêter et c’est maintenant qu’il faut anticiper ces bouleversements en matière de recrutement. Recruter un freelance et se tourner vers des compétences indépendantes ne doivent plus faire peur aux recruteurs. Et on ne parle pas simplement de travail flexible mais de véritable bouleversement dans la manière d’aborder un recrutement. Demain, vous ne recruterez pas un talent mais une compétence en mode projet.